Nous ne pouvons que nous réjouir de voir un gouvernement comprenant sept ministres de plein exercice dont trois à des ministères régaliens, Mesdames Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et Christine Lagarde. En revanche nous ne pouvons être que consternées qu’aucune femme ne soit directeur de cabinet des quinze ministres choisis.
Seul le Président de la République et le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté ont confié la direction de leur cabinet à des femmes ainsi que les Secrétaires d’état à l’Ecologie et aux Affaires étrangères et aux droits de l’homme. Si les femmes étaient plus nombreuses à occuper ces postes, elles éviteraient sans nul doute des références guerrières aux projets de réforme proposés par le gouvernement.
Pourquoi parler de « bouclier fiscal » et maintenant de « bouclier social » alors que l’un aurait pu être nommé « plafond fiscal » et l’autre « protection des plus faibles ». Faites appel aux femmes, Messieurs les politiques, qui, par leurs compétences et leur complémentarité participeront à une vraie rupture notamment dans la sémantique employée pour adoucir les mœurs en politique !
Pia Daix