Notre invitée de Mars : Emmanuelle Pérès est venue nous parler du programme du gouvernement pour la Jeunesse
Emmanuelle Pérès est Déléguée interministérielle à la jeunesse, et Directrice de l’éducation populaire et de la vie associative. A ce titre, elle coordonne depuis sa nomination en 2021 l’action du gouvernement envers les jeunes. Emmanuelle, est venue nous exposer l’ensemble des actions entreprises auprès d’une tranche d’âge particulièrement touchée par la crise sanitaire.
Retour sur un déjeuner à la fois très sympathique et riche en enseignements sur les problématiques identifiées et les solutions que le gouvernement tente d’apporter :
La jeunesse est un sujet toujours important en période électorale, mais trop souvent oublié une fois les élections passées.
Il faut tout d’abord comprendre qu’il n’y a pas une jeunesse mais « des » jeunesses.
L’action de la Délégation interministérielle s’intéresse à la tranche d’âge de 8 à 30 ans, avec un coeur de cible centré sur les 15-25 ans.
Emmanuelle Pérès nous présente les enjeux-clés aujourd’hui, après deux ans de pandémie.
Tout d’abord, la jeunesse a été très ébranlée par la pandémie : le covid a renforcé les inégalités et mis en évidence la réalité du niveau de pauvreté chez de nombreux jeunes. Pour autant, c’est une population résiliante qui a relativement confiance en elle-même.
La pauvreté est le 1er enjeu identifié, en lien avec la question de l’emploi et les difficultés de logement.
La santé est également une préoccupation, notamment la santé psychologique après deux ans de Covid et de vie sociale ralentie.
Le 3° enjeu est celui de l’engagement national : la laïcité, les valeurs de la République et la démocratie sont des sujets qui comptent pour les jeunes. Face à une société perçue comme cloisonnée, la jeunesse est en demande de cohésion nationale.
Emmanuelle détaille ensuite certaines des actions mises en oeuvre en faveur de la jeunesse :
- la plateforme « 1 jeune, 1 solution » mettant en relation des entreprises avec des jeunes qui cherchent un emploi, un stage ou une formation,
- la Garantie Jeunes, pour accompagner vers l'emploi les jeunes en situation de précarité,
- la première Ecole de Production, projet pilote en Val de Loire,
- le SNU (service national universel) avec 50 000 places en 2022 et 120 000 prévues en 2023.
La suite de notre déjeuner-débat a été poursuivie par des échanges et des questions des membres de notre association, avec une place importante accordée aux jeunes femmes sur les questions de la violence et des inégalités.
Un très grand merci à Emmanuelle pour ce précieux et passionnant témoignage.
Sujet à suivre, nous ne manquerons pas d’en reparler au sein de FDS.